Sao Jorge :


Sao Jorge, je t'aime !

Aïe, je sais, vous allez trouver que si je commence à aimer toutes les îles que nous abordons, ma vie affective va être un peu complexe... Mais, bon, j'ai le cœur assez gros pour laisser une place importante à chacune !


Imaginez une île de 54 km de long par 7,5 de large dont la côte se trouve à 300m de haut sauf quelques exceptions, quelques « fajas » plates faites de coulées de lave.

Un immense corps endormi, aux formes voluptueuses. Dès que vous montez le long de ses flans vertigineux, vous trouvez une île toute féminine, faite de collines aux rondeurs harmonieuses, de vallons verts reposants, de prés ceinturés de murets où paissent ensemble vaches, veaux, taureaux et moutons. Une île de douceur suspendue à trois cent mètres de haut, entre mer et ciel.


Nous y sommes resté trois jours et y avons circulé en scooter, un bon véhicule pour humer l'air et voir la nature. Vous l'aurez compris, nous avons adoré.

Le port lui-même accroché à la falaise, est sympathique. On entre dans la ville (minuscule, il faut le dire) en passant sous une porte monumentale ou par une échancrure dans les fortifications. Ici, comme dans toutes les Açores, les trottoirs sont faits de pavages artistiques, les maisons sont soignées, les monuments massifs sont mis en valeur très proprement. La vie semble se dérouler calmement, gentiment, dirais-je. Les açoriens sont charmants, tel José, le capitaine de port qui veille à ce que votre escale soit confortable, ou ce pompiste qui me répond alors que je le remercie d'avoir fait le plein du scooter « is my job ! » avec un grand sourire.


Nous repartons de Sao Jorge pour retrouver demain à Horta, un frère et une belle-sœur de Françoise, Rémi et Marie-Mad.


A bientôt!