Horta :


Retour en mer, nouvelle nuit de quart, et voici que se détache sous les nuages l'île de Faial. Ce nom ne dit rien à personne, mais le nom de son port éveille l'attention des navigateurs voileux et autres férus de lecture maritime.

Horta a été depuis des siècles le centre de l'Atlantique. Havre naturel, protégé d'un côté par son île, et de l'autre par l'île de Pico, ce port a été le relais des galions qui pillaient les Incas. A Horta, ils s'armaient lourdement de canons pour se protéger des Français et Anglais en mal de butin.

Puis ce furent les lignes télégraphiques, tirées sous l'eau, qui avaient un relais dans ce port. Les paquebots Transatlantiques s'y arrêtaient pour avitaillement, tout comme les premiers hydravions.

Maintenant, ce sont les « transateux » qui viennent s'y reposer et s'y approvisionner.

Reste la tradition de laisser sur le môle du port un dessin évoquant le périple de chaque embarcation. En son temps (2002) Hirnez y a déjà mis sa patte, mais elle a été effacée par le temps. Nous avons trouvé celle de Reder Bro (Romaric et Mélanie) de retour de leur tour du monde 2021 !


Le port et l'île ont gardé un cachet sympathique, très 19ème siècle, avec ses rues pavées aux fresques superbes, ses maisons et édifices en pierre de lave très noire et au crépi blanc.

Le passé de haut lieu de la pêche à la baleine est encore très présent , évoqué par ses anciennes usines abandonnées, et les baleinières entreposées à terre.

Un autre monument de ce port est le fameux bar de Peter, le Café des Sports, où tout bon marin se doit d'aller boire une chopine sous le regard des marins prestigieux qui y sont passés : Tabarly, Chichester, et tant d'autres.


Nous allons rester ici quelques jours, histoire de nous reposer et de bien profiter de cette ambiance reposante.

Hirnez aussi réclame un peu de repos, après toutes ces chevauchées fantastiques...


A bientôt!