Horta, je t'aime !


Voici maintenant dix jours que nous sommes à Horta.

J'aime cette petite ville calme, aux habitants gentils et détendus.

J'aime ces petites maisons de pêcheurs le long de Porto Pim, l'ancien quartier fortifié des pêcheurs. Sa plage où l'on accède par une porte monumentale ouverte dans la muraille.

J'aime ses rues pavées et ses trottoirs aussi pavés de motifs noirs et blancs.

J'aime ses monuments blancs encadrés de pierres de lave noire.

J'aime les vues sur le mont Pico ( sur l'île de Pico) et sur la campagne toujours proche, toujours verte.


Nous avons fait le tour de l’île en scooter, et je pourrais aussi déclarer ma flamme à toute l’île, et en particulier à la pointe ouest . Cette pointe, remodelée en 1957 par 13 mois d'éruption volcanique sous-marine qui a fait pousser une nouvelle terre, enterrer l'ancien phare d'un étage complet sous la cendre et l'a rendu sans intérêt car plus bas que la montagne sortie de l'eau !


Je pourrais aussi déclarer ma flamme pour le port, sympathique. Malheureusement, l'affluence qui s'y développe ces derniers jours est un peu usante. Plus d'une centaine de bateaux sont en escale et le plan d'eau est saturé. Tous ou presque ont traversé l'Atlantique ce qui est tout de même assez bluffant !

Le Peter Café Sport (connu des navigateurs du monde entier) est devenu une grosse entreprise commerciale... Le cadre est toujours sympathique, mais l'ambiance y est moins détendue.


Un fort coup de vent a été annoncé pour mardi, aussi avons-nous quitté le mouillage sur ancre dans l'avant-port pour une place à quai, à l'abri du môle. Mais les dernières météos donnent un déplacement de la dépression différent et nous allons peut-être échapper à la tempête. Nous resterons tout de même ici jusqu'à mercredi, histoire d'être sûrs de ne pas nous faire secouer sur l'eau !


Bon, d'ici mercredi, nous espérons qu'à force d'aimer, nous ne ferons pas une overdose ! :-)


Hubert avec Françoise.